Le bras de fer entre la presse privée guinéenne et les autorités de la transition a finalement a été aplani. Les réclamations des associations de presse et du syndicat ont été satisfaites.
Ce vendredi 26 mai, les associations de presse et le syndicat des professionnels presse ont décidé de suspendre les mesures de rétorsion qui avaient été prises à l’encontre des autorités de la Transition pour les contraindre à lever les restrictions imposées aux médias.
Cette décision fait suite à la restitution des émetteurs des radios Sabari Fm-Love Fm, à la cessation du brouillage des fréquences de certaines radios et à l’arrêt des restrictions des accès à certains sites d’informations en ligne.
L’autre revendication des médias c’est la levée des restrictions des réseaux sociaux ( Facebook, WhattsApp, Instagram) et autres. Au lendemain de la journée Sans Presse organisée mardi 23, les autorités ont accédé à cette requête.
Alors que les acteurs des médias prévoyaient d’organiser une marche pacifique à Conakry et à l’intérieur du pays le 1er juin, cette initiative a été finalement suspendue.
« Après concertation avec l’ensemble des organisations professionnelles et avec l’avis favorable du syndicat, nous avons décidé de suspendre les mesures qu’on avait prises contre le Gouvernement et les organes de la Transition. Mais nous restons vigilants« , a déclaré Amadou Tham Camara, président de l’association guinéenne de la presse en Ligne ( Aguipel).
Avec cette décision, la presse privée reprend dès ce samedi la couverture des activités du gouvernement et des institutions de la transition boycottées depuis le 17 mai dernier.
ASD/ac/APA