En Guinée équatoriale, avec l’entrée en vigueur du nouveau code fiscal, les entreprises sont désormais tenues d’effectuer deux paiements annuels, avec une option simplifiée pour les petits contribuables.
Le code fiscal récemment adopté par la Guinée équatoriale, la loi n° 1/2024, représente un changement majeur dans le cadre fiscal du pays. Il est conçu pour moderniser le système, encourager la conformité et favoriser la croissance économique. Ces changements, explique une note reçue jeudi à APA, qui vont de la réduction des taux d’imposition sur les sociétés à de nouvelles tranches d’imposition sur le revenu des personnes physiques, en passant par une refonte du régime pétrolier et minier, auront un impact.
Avec le nouveau code fiscal, le taux de l’impôt sur les sociétés a été ramené de 35 % à 25 %, ce qui allège la charge des entreprises tout en introduisant des règles plus strictes en matière d’exonérations.
S’agissant de l’impôt sur le revenu minimum (IRM), les entreprises sont désormais tenues d’effectuer deux paiements annuels, avec une option simplifiée pour les petits contribuables. Comprendre l’éligibilité et structurer la conformité sera crucial pour la gestion des coûts.
Quant à l’impôt sur le revenu des personnes physiques, les tranches et les taux d’imposition ajustés signifient que les employés et les employeurs doivent s’adapter à de nouvelles structures de paie.
Pendant ce temps, avec le Régime pétrolier et minier, les entrepreneurs et sous-traitants non-résidents sont soumis à une retenue à la source de 10 %, ce qui nécessite une planification financière proactive pour atténuer les défis potentiels. En revanche, les entrepreneurs résidents sont soumis à une retenue à la source de 3 %.
TE/Sf/APA