L’emprunt obligataire émis par le Royaume sur le marché financier international, la grève des enseignants cadres des académies régionales de l’éducation, et les enjeux du lancement du comparateur des tarifs appliqués par les établissements bancaires sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.
+L’Opinion+ estime que le Maroc vient de réussir une véritable prouesse en émettant un emprunt obligataire de 2,5 milliards de dollars, dans un contexte de forte volatilité et de perturbations extrêmes des marchés financiers.
Cette prouesse est le fruit du travail acharné déployé durant des mois par les différentes autorités marocaines, mais aussi et surtout la conséquence des choix judicieux du Royaume en matière de politiques économiques et monétaires, relève la publication, ajoutant que cette prouesse s’inscrit également dans la continuité de la toute première Ligne de Précaution et de Liquidité (LPL) négociée par le Maroc en 2012 pour un montant de 6,2 milliards de dollars.
Le Maroc a gagné la confiance des instances financières internationales grâce à sa bonne réputation consolidée par sa « résilience » qu’il a su mettre en valeur après avoir réussi à “traverser sans accrocs” la zone de fortes turbulences provoquées par le Printemps arabe, mais également la crise générée par la pandémie du Covid-19, estime-t-il.
+L’Economiste+, qui commente la grève des enseignants cadres des académies régionales de l’éducation, constate que près de 11% des ex-profs contractuels continuent de faire grève, prenant en otage au moins 450.000 enfants, se demandant à quoi jouent ces profs qui se battent pour des motifs purement corporatistes au détriment de leurs élèves, alors qu’ils ont obtenu la quasi-totalité de leurs revendications.
Dans sa feuille de route 2026, le ministère s’engage à assurer une formation d’excellence aux enseignants, à améliorer davantage leurs conditions d’exercice et à leur assurer un système de gestion de carrière incitatif et valorisant.
Un système reconnaissant et récompensant leurs efforts, chose inimaginable auparavant, puisque tous étaient logés à la même enseigne, quel que soit leur rendement, relève le journal, qui considère cette orientation comme “une chance pour une remobilisation autour de l’école publique, malmenée par des décennies de descente aux enfers”.
+Les Inspirations Eco+, qui aborde les enjeux du lancement du comparateur des tarifs bancaires par le Groupement Professionnel des Banques du Maroc, estime que le consommateur ne peut que se réjouir de cette nouveauté qui vient lui apporter davantage de visibilité par rapport à des démarches où il se retrouve souvent déboussolé.
Cette “couverture” réglementaire offerte par le comparateur donne au client la liberté de choisir, et aussi d’assumer, ses décisions financières, écrit la publication.
Toutefois, plus que les tarifs et les dates de valeur, d’autres points techniques nécessitent encore d’être vulgarisés: à ce titre, le Groupement professionnel des banques du Maroc annonce, certes, que le comparateur sera enrichi, à terme, par de nouvelles opérations, mais l’autre paire de manches sera d’assurer continuellement les actualisations nécessaires pour prendre en compte aussi bien les tarifs que les nouveaux produits, soutient-il.
HA/APA