Dans la matinée du mercredi 30 août, des militaires ont annoncé mettre fin au régime du président gabonais, Ali Bongo Ondimba.
Dans un communiqué diffusé mercredi en début de soirée, le Tchad dit suivre avec une grande attention et préoccupation l’évolution de la situation au Gabon.
Au petit matin, une douzaine d’officiers issus de différents corps de l’armée gabonaise a annoncé mettre fin au régime du président Ali Bongo Ondimba. Ce dernier venait d’être proclamé vainqueur de l’élection présidentielle du 26 août 2023 pour un troisième mandat. Coup d’Etat que condamne l’Union africaine, la France et d’autres partenaires du Gabon ont condamné.
Le ministère tchadien des Affaires étrangères, par la voix de son porte-parole, appelle à un retour à l’ordre constitutionnel.
Tout en demandant que la sécurité et l’intégrité physique du président déchu soient assurées, le Tchad invite à une réunion de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).
La CEEAC est une organisation régionale qui regroupe 15 États. Sa présidence actuelle est dirigée par le président congolais Félix Antoine Tshisekedi. L’organisation n’a pas encore réagi à ce coup de force au Gabon.
Contacté par Tchadinfos, un média tchadien, le nouvel homme fort de Libreville a indiqué que la demande du Tchad s’inscrit dans la logique. « Demander que la CEMAC ou la CEEAC se réunisse, je trouve cela normal », a-t-il dit. Il a rassuré Ndjamena quant à la sécurité des ressortissants tchadiens vivant au Gabon.
CA/ac/APA