Malgré la décision de la CJUE, l’UE, ainsi que plusieurs de ses États membres, dont la Belgique, la France et l’Espagne, ont réitéré leur engagement à renforcer leurs liens avec le Maroc.
Les Pays-Bas soutiennent la déclaration commune concernant l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne. « Nous réaffirmons notre ferme attachement au partenariat stratégique UE-Maroc », a déclaré le ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas ce samedi sur son compte X.
L’Union européenne a exprimé son fort attachement au partenariat stratégique établi avec le Maroc, à la suite de l’arrêt rendu vendredi par la Cour de justice de l’Union européenne concernant les accords de pêche et agricoles conclus entre le Royaume du Maroc et le bloc européen.
« L’UE réitère la grande importance qu’elle accorde à son partenariat stratégique avec le Maroc, qui est ancien, vaste et profond », ont déclaré dans un communiqué conjoint la présidente de la Commission européenne, Mme Ursula von der Leyen, et le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell.
« Au fil des années, nous avons développé une amitié solide et une coopération multiforme, que nous avons l’intention de renforcer davantage dans les semaines et les mois à venir », ont ajouté les hauts responsables européens.
En étroite collaboration avec le Maroc, « l’UE entend fermement préserver et continuer à renforcer ses relations étroites avec le Maroc dans tous les domaines de leur partenariat, conformément au principe pacta sunt servanda», précise le communiqué conjoint.
L’UE note que la Cour de justice de l’Union européenne maintient la validité de l’accord sur les produits agricoles pour 12 mois supplémentaires.
De son côté, le Maroc affirme ne pas être concerné par la décision de la CJUE, soulignant que l’affaire oppose l’UE au « Polisario ». Toutefois, le ministère marocain des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué de presse que « la décision de la Cour comporte des erreurs juridiques évidentes et des erreurs factuelles suspectes », ajoutant qu’elle reflète « une ignorance totale des réalités du dossier » et qu’elle est « politiquement biaisée ».
RT/Sf/APA