Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur les réclamations déposées par certains candidats à la présidentielle du 25 février 2024 au Conseil constitutionnel pour contester la validité de la candidature d’autres homologues parmi les vingt-et-un candidats qui ont validé l’étape du parrainage.
Sous le titre « l’amère des batailles », Le Quotidien évoque les recours devant le Conseil constitutionnel de candidats à la présidentielle, indiquant que l’ancien ministre Thierno Alassane Sall « met ses menaces à exécution » en s’attaquant à la validité de la candidature de Karim Wade qui disposerait d’une seconde nationalité française. Au même moment, le journal relève que le Premier ministre Amadou Ba, candidat de la coalition au pouvoir, « veut bloquer Bassirou Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dièye », deux proches du chef de l’opposition Ousmane Sonko qui ont réussi l’étape du parrainage, espérant maintenant la validation officielle de leurs candidatures par le Conseil constitutionnel.
L’Observateur souligne que ce sont des « recours sans foi » que des candidats à la présidentielle ont déposés à l’égard de certains de leurs homologues dont ils contestent la validité de leur candidature, ce qui les a poussés à formuler des « réclamations au Conseil constitutionnel ». En revanche, la question de la double nationalité soulevée par Thierno Alassane Sall contre Karim Wade, ancien ministre et fils de l’ex-président Abdoulaye Wade, exilé au Qatar depuis 2016 après sa libération de prison, pour l’empêcher de se présenter à la prochaine présidentielle sénégalaise, pourrait se transformer en « des coups dans le Tas » alors que Amadou Ba a produit des « réclamations aux fins d’élimination de candidats ».
Pour Sud Quotidien, « la bataille des recours au niveau du Conseil constitutionnel, relativement à la présidentielle de février prochain, est loin de connaître son épilogue. Hier, mardi 16 janvier 2024, elle a coïncidé avec le dépôt au greffe de l’institution de moult requêtes ayant pour objectif la validation ou l’invalidation d’un candidat déclaré à la présidentielle ».
« De Thierno Alassane Sall en bisbille avec la double nationalité de Karim Wade au candidat de Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir) Amadou Ba, en croisade selon certaines informations contre les candidatures d’Aly Ngouille Ndiaye, Mahammed Boun Abdallah Dionne ou encore Bassirou Diomaye Faye, en passant par le candidat Ousmane Sonko qui revendique devant les +Sept Sages+ la recevabilité de sa candidature, le greffe du Conseil constitutionnel a été +submergé+ de recours pouvant vraisemblablement impacter le déroulement du scrutin du 25 février » 2024, indique le journal.
Walf Quotidien s’intéresse aux recours des candidats recalés pour insuffisance de parrainages ou pour manque de pièces justificatives, considérant cette situation de « prolongations du parrainage » alors que ces derniers « s’en remettent à Macky » Sall maintenant. « Les candidats déclarés à la présidentielle de 2024 recalés à l’étape du parrainage mènent un combat âpre contre ce système de filtre. Mais ils sont seuls dans leur combat, car leurs camarades de l’opposition ayant vécu le même sort en 2019 sont préoccupés par d’autres questions », justifie le journal.
Évoquant la Coupe d’Afrique des nations (Can) de football, Le Soleil s’attend à « une montée en puissance » des Lions du Sénégal face aux Lions indomptables du Cameroun, vendredi prochain, alors que les premiers ont battu lundi dernier pour leur premier dans le groupe C les Scorpions de la Gambie par 3-0.
Stades soutient que la tâche ne sera pas facile pour les poulains du sélectionneur Aliou Cissé, prévenant de « ce qui attend le Sénégal contre le Cameroun » vendredi pour la deuxième sortie des deux sélections dans la poule C de la trente-quatrième édition de la Can, ouverte depuis samedi dernier en Côte d’Ivoire, pays hôte de la compétition. Selon le journal sportif, le Sénégal aura fort à faire contre le Cameroun qui, accroché (1-1) lundi dernier par la Guinée, est devenue « une bête blessée », rappelant que les deux équipes nationales ont livré « des duels de Lions toujours âpres ».
ODL/ac/APA