Les échanges commerciaux entre les deux pays s’élevaient en 2022 à 130 millions de dollars.
Le président Cyril Ramaphosa a déclaré qu’il espérait un renforcement des liens économiques entre l’Afrique du Sud et l’Ouganda. Il s’exprimait, mardi 28 février 2023, lors du Forum des affaires Afrique du Sud-Ouganda qui se tenait à Midrand, à Johannesburg, peu après avoir accueilli son homologue ougandais Yoweri Museveni, en visite d’Etat d’une journée à Pretoria.
« Il est particulièrement important que nous insufflions de la vigueur à l’opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) », a déclaré M. Ramaphosa, déplorant la baisse des volumes d’échanges entre les deux pays en 2022 par rapport à l’année précédente.
« En 2022, nos échanges bilatéraux se sont élevés à 130 millions de dollars américains. Nous devrions viser à plus que doubler ce chiffre pour atteindre au moins 260 millions de dollars américains dans les cinq prochaines années », a poursuivi le président sud-africain.
Selon lui, l’Afrique du Sud est disposée à accroître la quantité et la diversité des produits que « nous nous procurons en Ouganda, car le succès du commerce intra-africain dépend de notre capacité à nous approvisionner mutuellement et à donner la priorité aux produits et services fabriqués et cultivés en Afrique ».
Le président Ramaphosa a évoqué la nécessité d’accroître le niveau des investissements réciproques et d’augmenter les niveaux d’échanges entre Pretoria et Kampala, citant « l’industrie de la confiserie comme un exemple d’opportunités pour la création de nouvelles chaînes de valeur ».
L’établissement de relations entre les principaux producteurs alimentaires sud-africains et les fournisseurs ougandais d’intrants tels que la vanille, le café et le cacao pourrait constituer une voie d’expansion sur le marché plus large des biens de consommation.
De son côté, Yoweri Museveni a évoqué l’importance de renforcer les relations existantes entre les deux pays.
« Les discussions que nous avons eues visaient à faire en sorte que les gens puissent faire des affaires entre les deux pays. Signer des accords n’est pas suffisant. Nous devons veiller à ce que cela se produise », a-t-il déclaré.
NM/jn/fss/te/APA