Dix-sept des vingt pays au monde les plus vulnérables aux effets du changement climatique sont situés sur le continent africain, selon l’Organisation des Nations unies.
Il est urgent que les nations africaines allouent une partie de leur budget pour relever de manière proactive les défis posés par le changement climatique dans leur développement, a révélé la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA).
Dans un rapport publié dimanche, la structure onusienne explique que ces défis liés aux changements climatiques entravent de plus en plus les progrès de la région vers le développement durable, en particulier en matière de sécurité alimentaire.
Les données de la CEA ont révélé que 17 des 20 pays les plus vulnérables aux effets du changement climatique sont situés en Afrique. Les préoccupations liées au changement climatique affectant déjà 2 à 9% des budgets nationaux sur le continent, les Nations unies ont appelé à des efforts concertés pour atténuer l’impact négatif du réchauffement climatique sur le paysage socio-économique de l’Afrique, a déclaré l’agence des Nations unies.
La recherche a montré que l’un des défis les plus préoccupants était l’escalade de l’insécurité alimentaire, qui touche de manière disproportionnée 20% des 1,3 milliard d’habitants de l’Afrique, alors que la moyenne mondiale est de 9,8%, a ajouté l’agence.
Selon le rapport, bien que le continent soit celui qui contribue le moins aux émissions de gaz à effet de serre à l’origine du changement climatique, c’est l’Afrique qui souffre le plus des inondations, de la sécheresse et d’autres catastrophes.
L’Onu plaide donc pour une concentration stratégique sur le renforcement de la production agricole, en particulier dans la culture des céréales essentielles, afin de lutter contre la menace croissante de pénurie alimentaire et d’assurer une sécurité alimentaire durable pour le continent.
NM/jn/fss/te/APA