Le ministre nigérian de l’Economie marine et bleue, Adegboyegaa Oyetola, a déclaré que le Nigéria disposait de vastes ressources océaniques encore largement inexplorées.
S’exprimant avant l’atelier mondial sur les grands fonds marins prévu la semaine prochaine à Abuja, le ministre nigérian de l’Economie marine et bleue a déclaré que le potentiel du pays était sous-exploité et que le gouvernement avait pris en compte la récente extension du plateau continental du Nigéria.
Dans une déclaration signée par le chef des relations publiques de l’Agence nigériane d’administration et de sécurité maritimes, Osagie Edward, le ministre a ajouté que l’atelier, qui sera accueilli par le ministère en collaboration avec la NIMASA, s’inscrit dans le cadre des efforts visant à exploiter le secteur de l’économie bleue pour une croissance et un développement durables au Nigéria.
Il a indiqué que l’accueil de l’atelier international par le pays contribuerait à renforcer l’expertise locale en dotant les décideurs politiques et les professionnels de l’industrie des connaissances et des compétences nécessaires pour gérer durablement les ressources des grands fonds marins.
Selon le ministre, cet atelier offrira une formation pratique aux chercheurs et aux parties prenantes nigérians, ce qui leur permettra d’être en contact direct avec des experts internationaux et des technologies de pointe.
« Le Nigéria possède de vastes ressources océaniques qui sont encore largement inexplorées et nous avons pris en compte la récente extension du plateau continental du Nigéria. J’espère que cet atelier servira de plateforme pour lancer le mécanisme permettant d’exploiter ces ressources de manière durable, en conciliant croissance économique et protection de l’environnement », a déclaré M. Oyetola.
Il a expliqué que le séminaire serait l’occasion pour les professionnels et les parties prenantes du secteur maritime nigérian de collaborer avec le gouvernement fédéral pour exploiter les ressources des mers et des océans, tout en créant des emplois et des richesses pour le pays.
Il a également déclaré que les grands fonds marins se situent au-delà de la juridiction nationale et que les ressources minérales qui s’y trouvent sont considérées comme le patrimoine commun de l’humanité.
Le ministre a par ailleurs affirmé que l’atelier couvrirait plus de 54 % des océans de la planète et constituerait une source future de ressources minérales pour subvenir aux besoins d’une population mondiale croissante.
« En outre, il permet de relever les défis liés à l’accès aux gisements terrestres et de fournir les métaux rares nécessaires à l’économie renouvelable de demain.
Les grands fonds marins jouent également un rôle crucial dans l’atténuation du changement climatique, qui a un impact dévastateur sur la durabilité des océans et de leurs ressources. On pense qu’ils contiennent une part importante du CO2 produit par les activités humaines, contribuant ainsi à absorber l’excès de chaleur généré par l’effet de serre », a-t-il ajouté.
Il a rappelé qu’en mai, les Nations Unies ont approuvé la demande du Nigéria, lui accordant la souveraineté sur 16 300 kilomètres carrés supplémentaires de territoire maritime.
GIK/lb/Sf/te/APA