L’initiative visant à construire une centrale solaire flottante est facilitée par l’Autorité du fleuve Zambèze (ZRA) et répond à la baisse de la production d’électricité des centrales hydroélectriques du barrage, une situation exacerbée par les sécheresses récurrentes liées au changement climatique.
Lors d’un récent discours à l’Assemblée nationale, le ministre zimbabwéen de l’Énergie et du Développement électrique, Edgar Moyo, a présenté les études de faisabilité en cours soutenues par la Banque africaine de développement (BAD).
« Nous avons commandé une étude financée par la BAD pour examiner la viabilité des systèmes solaires flottants sur le lac Kariba. »
Moyo a déclaré que l’objectif était de finaliser l’étude d’ici la fin du premier trimestre 2025.
Il a noté que les résultats ouvriraient la voie au développement de systèmes solaires flottants sur le barrage.
« Il existe également d’autres programmes sur les systèmes solaires flottants sur le lac Kariba qui vont commencer au début de l’année prochaine (…) Voilà quelques-unes des choses que nous faisons », a-t-il ajouté.
La technologie solaire flottante présente une alternative prometteuse pour accroître la capacité d’énergie solaire sans avoir besoin de terres supplémentaires.
Ces systèmes, montés sur des plateformes flottantes, bénéficient des températures plus fraîches fournies par l’eau, améliorant l’efficacité du fonctionnement des cellules solaires, en particulier dans des conditions de chaleur.
Cette initiative arrive à un moment crucial pour le Zimbabwe, qui est aux prises avec une capacité de production réduite dans ses principales installations électriques.
Les Zimbabwéens ont connu des périodes prolongées de coupures de courant – souvent en moyenne 18 heures par jour sans électricité – au cours des derniers mois.
La ZRA est un organisme détenu conjointement par la Zambie et le Zimbabwe, chargé d’exploiter et d’entretenir le barrage de Kariba.
JN/fss/Sf/ac/APA