La Cour constitutionnelle de Zambie a porté mardi un coup décisif aux aspirations de l’ancien président Edgar Lungu à un second mandat, en le déclarant inéligible à se présenter à la prochaine présidentielle.
L’inéligibilité déclarée par la Ciur constitutionnelle marque un revers important pour la tentative de retour politique de Lungu, ouvrant la voie à un nouveau chapitre dans le paysage politique zambien.
Le jugement de la Cour s’est concentré sur ses mandats précédents, estimant que sa présidence initiale de 2015 à 2016 – après le décès du président de l’époque, Michael Sata – constituait un mandat complet.
Par la suite, le deuxième mandat de Lungu, s’étendant de septembre 2016 à août 2021, a pris fin à sa défaite face à Hakainde Hichilema du Parti uni pour le développement national, lors des élections nationales de 2021.
« M. Edgar Chagwa Lungu, a donc été élu deux fois et a exercé deux fonctions », a déclaré le tribunal dans sa décision, citant les dispositions de la constitution qui rendent Lungu inéligible à participer à toute future élection présidentielle en tant que candidat.
Le retour de Lungu à la politique active l’année dernière a été accueilli avec impatience et spéculation. Sa décision de revenir sur la scène politique a fait suite à l’arrestation de plusieurs membres de sa famille, dont son épouse, pour des allégations liées à la possession de produits illicites.
La Zambie doit organiser des élections en 2026.
JN/fss/Sf/ac/APA