Le ministre malien de la Réconciliation nationale a réuni jeudi les différents mouvements armés pour discuter de l’application du nouvel accord inter-Maliens. L’intégration de 2000 combattants dans l’armée et la réinsertion de 1000 autres pourraient débuter dès février.
La mise en œuvre du nouvel « accord inter-Maliens pour la paix et la réconciliation » s’accélère. Le général Ismaël Wagué, ministre de la Réconciliation nationale, a réuni jeudi les groupes armés signataires pour concrétiser l’engagement présidentiel d’intégrer ou réinsérer 3 000 combattants.
« Le ministre nous a informés du démarrage imminent de l’intégration de 2 000 personnes parmi les populations du nord dans les forces armées », a déclaré Albachar Ag Hamadou, secrétaire politique du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA), soulignant l’urgence d’une opération qui pourrait débuter dès février.
Les différents mouvements ont manifesté leur adhésion au processus. « Nous attendons l’application des quotas annoncés. Nous sommes d’accord et prêts à participer », a affirmé Abadine Ould Mohamed du Mouvement arabe de l’Azawad, une position appuyée par le secrétaire général du GATIA, Youssouf Ag Mohamed.
Le ministre a également consulté d’autres groupes armés, notamment Dana Ambassagou et les Donsos. « L’intégration dans l’armée est essentielle pour la réconciliation et le retour de la paix », a souligné Almaouloud Ongoiba, porte-parole de Dana Ambassagou.
« C’est une bonne chose que ceux qui ont pris les armes les déposent pour que la sécurité soit assurée par l’armée nationale », a indiqué Mohamed Attaib Sidibé de la Coalition pour le peuple de l’Azawad, résumant l’esprit général des discussions.
Ces consultations se poursuivent pour finaliser le processus de désarmement, démobilisation et réinsertion, pierre angulaire du nouvel accord inter-Maliens.
MD/ac/Sf/APA