Un détachement mixte de soldats et de supplétifs de l’armée a été la cible d’une attaque terroriste, lundi 4 septembre 2023, dans la commune de Koumbri, dans le nord du pays, rapportent des sources concordantes.
Le détachement mixte de Koumbri a été, de nouveau, attaqué par des hommes armés, alors que les combattants patriotes s’y sont à peine installés, rapportent plusieurs sources.
Elles indiquent que la localité a fait l’objet de plusieurs attaques terroristes depuis 2016, contraignant les populations à quitter les lieux.
« C’est au cours de la semaine dernière, une opération de reconquête de cette zone a été actée à travers le déploiement de ce détachement composé de forces de défense et de sécurité et de volontaires pour la défense de la patrie », explique L’Observateur Paalga.
En pleine réinstallation donc, les Forces burkinabè ont été surpris « très tôt dans la matinée du lundi » par des militants affiliés au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affiliés à Al-Qaida, par une « attaque violente et meurtrière », développent nos sources qui affirment que les Forces armées maliennes sont intervenues en appui aérien aux troupes burkinabè.
Un bilan non officiel fait état d’au moins une cinquantaine de morts parmi les combattants et de plusieurs blessés et de nombreux dégâts matériels, ajoutent nos sources.
« Du bilan de cette attaque, il ressort que 17 corps de forces combattantes ont été identifiés et 35 sont en cours d’identification », précise le doyen des quotidiens burkinabè, qui confirme les informations de APA.
Une trentaine d’éléments ont été blessés et plusieurs autres manquent à l’appel, selon une source sécuritaire.
Les va-et-vient des ambulances quittant Koumbri pour le Centre hospitalier universitaire de Ouahigouya ont été permanents au cours de cette journée du lundi, « pour déposer des corps à la morgue » et/ou « pour transférer des blessés au service des urgences », commente L’Observateur Paalga.
L’Etat major des armées burkinabè qui s’est prononcé sur cet incident, mardi 5 septembre, a indiqué que 17 militaires et 36 Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) ont perdu la vie au cours des combats.
Depuis plus de huit ans, le Burkina est régulièrement la cible d’attaques de groupes armés terroristes, ayant fait plusieurs victimes et près de deux millions de déplacement, selon les chiffres officiels.
SD/ac/APA