Pour mieux influencer sur les politiques publiques, les Think Tanks évoluant au Sénégal et dont le nombre de chercheurs pour la plupart varie de 4 à 15 doivent collaborer, selon une étude sur la cartographie des Think Tanks en activité au Sénégal restituée mardi à Dakar.
« La plupart de la quinzaine de Think Tanks étudiées (sur les 30 initialement visées) ont un nombre de chercheurs variant de 4 à 15. Ce qui est peu pour pouvoir influencer sur les politiques publiques. D’où la nécessité de mutualiser les forces et les moyens des Think Tanks. Nos structures doivent davantage collaborer », indique l’étude de l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) dont APA a obtenu une copie.
Su les 15 Think Tanks étudiées, l’essentiel a été créé à partir des années 2000. Deux sont installés à l’université de Thiès, deux à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis et 11 à Dakar.
«Parmi ces Think Tanks, sept sont indépendants, 5 sont affiliés aux universités, deux sont pro-gouvernementaux et un est quasi-gouvernemental. Ils interviennent dans des domaines variés, dont l’économie, l’agriculture au sens large, les ressources naturelles/environnement, le développement rural, politiques publiques, l’éducation et la santé, la pauvreté, le genre et l’équité, la démocratie », détaille l’étude, soulignant que cette diversité des thématiques de recherche peut servir de base de collaboration entre les Think Tanks.
Les atouts des Think Tanks sénégalais sont l’expérience diversifiée, l’expertise avérée dans leurs domaines et les bonnes connaissances des politiques, entre autres, alors que les contraintes ont pour noms, l’insuffisance de ressources financières, l’insuffisance des chercheurs.
« C’est pourquoi, l’idée de création du réseau des Think Tanks est bien accueillie par tous les responsables des structures rencontrées. Ainsi, veulent-ils favoriser la collaboration, définir les règles et les méthodes, favoriser la production. Mais il faut une démarche progressive », conclut l’étude sur la cartographie des Think Tanks en activité au Sénégal.
TE/APA