L’enlèvement de 3 journalistes dans le Tigré éthiopien survient dans un contexte fragile, après la fin de la guerre civile en novembre 2022 qui a fait des dizaines de milliers de victimes et laissé la région dans une situation de grande instabilité.
Trois journalistes éthiopiens enquêntant sur de présumées mines d’or illégales dans la région troublée du Tigré, en Ethiopie, ont été enlevés par des inconnus avant d’être libérés quelques heures plus tard, a indiqué dimanche la télévision régionale.
Selon Tigré TV, les trois hommes, qui n’ont pas été identifiés, étaient dans le quartier d’Asgede lorsqu’ils ont été « enlevés par des inconnus dans des circonstances floues ».
Quelques heures plus tard, un journaliste de ce média, Abel Tsgabu, a indiqué à l’AFP qu’ils avaient été libérés et qu’ils allaient « bien », sans donner plus de détails.
En novembre 2022, dans l’État régional du Tigré, un accord de paix a mis fin à une guerre meurtrière, marquée par de nombreuses exactions, entre le gouvernement fédéral, appuyé par des forces régionales, et les autorités régionales entrées en rébellion.
Durant la guerre, au moins 600 000 personnes ont été tuées, selon une estimation de l’envoyé de l’Union africaine pour la Corne de l’Afrique, Olusegun Obasanjo. Les autorités fédérales avaient bloqué toute aide humanitaire à la région, et suspendu les services bancaires, les télécommunications et les liaisons aériennes.
APA/Sf/AFP