Le président demande une deuxième lecture de la loi adoptée.
Faure Gnassingbé, président du Togo, renvoie la nouvelle Constitution devant l’Assemblée pour un nouveau vote, annonce un communiqué de la présidence vendredi.
Adoptée pour instaurer un régime parlementaire, cette décision suscite des tensions politiques. La validation du texte par l’Assemblée, dominée par l’UNIR, est contestée par l’opposition.
La nouvelle Constitution prive le président de toute prérogative, établissant un mandat unique de six ans et un «président du conseil des ministres» désigné par les députés. L’opposition craint un maintien indéfini au pouvoir de Gnassingbé.
Des appels à la mobilisation citoyenne se multiplient. Le gouvernement américain appelle à une résolution pacifique.
Depuis 2005, les élections présidentielles au Togo sont contestées par l’opposition.
En 2019, une modification constitutionnelle a limité les mandats présidentiels à deux, mais a permis à Gnassingbé de se représenter en 2020.
Avec Afp