L’Assemblée nationale togolaise a adopté à l’unanimité, jeudi 20 mars 2025, le projet de loi portant lutte contre les changements climatiques, lors de la quatrième séance plénière de la première session extraordinaire de l’année.
Face à l’urgence climatique, le Togo renforce son arsenal législatif. L’Assemblée nationale a adopté, jeudi 20 mars 2025, une loi visant à mieux encadrer la lutte contre les changements climatiques et à structurer les actions d’adaptation et d’atténuation.
Le projet de loi vise à doter le pays d’un cadre juridique et institutionnel favorisant un développement résilient aux changements climatiques et à faibles émissions de carbone. Il prévoit des outils et mécanismes d’adaptation et d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre, ainsi que des mesures pour la valorisation des services écosystémiques et du capital naturel. Le texte défendu par le ministre de l’Environnement et des Ressources forestieres, Foly-Bazi Katari, met également l’accent sur le renforcement des politiques de protection de l’environnement, la promotion des énergies renouvelables et l’amélioration de l’efficacité énergétique.
Selon M. Katari, l’examen du texte en session extraordinaire illustre l’engagement de la représentation nationale à accompagner le gouvernement dans ses efforts de lutte contre les effets du changement climatique. Il a souligné que cette loi constitue un instrument supplémentaire pour encadrer le développement du pays en intégrant l’adaptation des communautés aux changements climatiques et en facilitant la mobilisation des ressources nécessaires.
Le président du groupe parlementaire majoritaire Union pour la République (UNIR), Atcholi Aklesso, a salué l’intérêt du projet de loi et appelé les députés à voter en sa faveur. À l’issue de l’adoption, le président de l’Assemblée nationale s’est félicité du consensus autour du texte, soulignant qu’il s’inscrit dans la vision du gouvernement en matière de protection de l’environnement.
La transition écologique, portée par ce texte, devrait favoriser de nouvelles opportunités économiques et d’emplois dans des secteurs tels que les énergies renouvelables et la gestion des déchets, tout en renforçant les pratiques écologiquement responsables.
AC/Sf/APA