L’Accord de Kinshasa II a été signé le 7 février 2024 et a permis le retour au bercail de l’opposant et président du parti Mouvement national pour le Changement au Tchad (MNCT), Mahamat Ahmat Lazina. Celui-ci en exige le respect des termes, concernant notamment sa sécurité.
Dans un communiqué, le Mouvement national pour le Changement au Tchad (MNCT) a dénoncé le non-respect des termes de l’Accord de Kinshasa II signé avec le gouvernement.
Le 7 février 2024, sous l’égide du président congolais Félix Tshisekedi, le MNCT et le gouvernement tchadien ont paraphé un accord, permettant le retour au bercail de l’opposant Mahamat Ahmat Lazina.
Selon le communiqué, le gouvernement a retiré les éléments des forces de sécurité affectant à la protection du président du MNCT. « Cet acte constitue une violation manifeste des dispositions de l’article 1er de l’Accord, exposant notre président à des risques considérables », souligne le vice-président du MNCT, Gougouma Marc Maina, signataire du communiqué.
Le retrait de ces hommes en treillis est fait alors que l’opposant se trouve en dehors du territoire national, ajoute sa formation politique.
Le MNCT appelle Mahamat Idriss Deby Itno, président du Tchad à prendre les mesures nécessaires pour rétablir la présence des agents de sécurité affectés à la protection de son président.
Allié de la première heure de la transition, le président du MNCT, Mahamat Ahmat Lazina a été successivement ministre de l’Environnement puis de la Jeunesse avant d’être éjecté en novembre 2022. Fin février 2023, l’ancien ministre a quitté clandestinement le pays pour, dit-il, des raisons de sécurité. Il s’est exilé en France puis aux Etats-Unis. A la faveur de l’Accord signé à Kinshasa le 7 février 2024, Mahamat Ahmat Lazina était rentré au bercail.
CA/ac/Sf/APA