Les victimes ont été atteintes par des balles perdues lors des festivités marquant la victoire du candidat Mahamat Idriss Déby Itno à l’élection présidentielle du 6 mai.
Les résultats préliminaires de l’élection présidentielle du 6 mai, annoncés par l’Agence nationale des élections (ANGE), ont plongé la population tchadienne dans le deuil.
La victoire dès le premier tour du président de transition et candidat de la coalition pour un Tchad uni, Mahamat Idriss Déby Itno, a été accueillie par des célébrations de ses partisans, transformant N’Djamena et d’autres villes en champs de tir.
Malgré les consignes préalables de l’état-major des armées interdisant les tirs, des vidéos montrent des partisans, y compris des militaires, tirant en l’air pour exprimer leur joie.
Ces festivités ont malheureusement entraîné neuf décès à N’Djamena, dont celui d’une jeune mère de jumelles, et ont blessé dix-huit personnes à Moundou.
Le ministère de la santé publique a ordonné une prise en charge complète des blessés, couvrant les soins médicaux, les médicaments et l’hébergement, mais a également restreint la divulgation d’informations sur les statistiques de blessés et de décès ainsi que l’accès des médias aux victimes sans autorisation préalable.
Malgré les interdictions répétées du ministère de la Sécurité publique, les célébrations avec des tirs restent une pratique courante au Tchad.
CA/ac/APA
