L’Agence nationale tchadienne de gestion des élections (ANGE) lance ce vendredi 17 janvier la période de dépôt des candidatures pour les élections sénatoriales, dernier scrutin prévu dans le cadre de la transition.
Au Tchad, après la présidentielle, les législatives, place aux sénatoriales. Ahmed Bartchiret, président de l’ANGE, a annoncé ce jeudi l’ouverture du processus électoral pour la mise en place du tout premier Sénat tchadien. « Les formulaires de candidature pourront être retirés et déposés dans les démembrements provinciaux de l’ANGE », a-t-il précisé lors d’un point presse, fixant la date limite de dépôt au 24 janvier 2025.
Cette élection marque la dernière étape d’un marathon électoral sans précédent pour le pays. « Le Tchad aura organisé cinq types d’élections en moins d’un an sans encombre », souligne le président de l’ANGE, qui qualifie ce scrutin de « dernier défi à relever pour que le Tchad soit cité comme l’un des bons exemples en matière d’organisation des élections. »
Les futurs sénateurs seront élus par les conseillers provinciaux et communaux récemment désignés lors du scrutin du 29 décembre 2024. Cette configuration explique pourquoi « les élections sénatoriales ne pouvaient être organisées au même moment que les élections législatives et locales », précise Ahmed Bartchiret.
L’ANGE publiera prochainement un chronogramme détaillant l’ensemble des activités électorales. Les critères d’éligibilité seront disponibles sur le site de l’agence, et les partis politiques sont appelés à « prendre toutes les dispositions pour se conformer aux prescriptions légales. »
Cette dernière consultation électorale s’inscrit dans le processus de transition issu du Dialogue national inclusif et souverain. Selon le président de l’ANGE, elle permettra au Tchad de se doter de « toutes les institutions prévues par la Constitution du 17 décembre 2023 » nécessaires au « renforcement de la démocratie et de l’État de droit. »
ARD/ac/Sf/APA