Vingt-quatre heures après l’attaque sur le palais présidentiel, le président Mahamat Idriss Déby Itno est sorti de son silence, indiquant que l’attaque le visait.
Le président tchadien Mahamat Idriss Déby Itno est sorti de son silence ce jeudi, suite à l’attaque du palais présidentiel survenue le 8 janvier à N’Djamena. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, il a révélé que cette action « visait à le vitrifier », saluant la « vaillance, la vigilance et le courage » de la Garde présidentielle qui a réussi à neutraliser les assaillants.
Le chef de l’État a rendu « un vibrant hommage » aux forces de sécurité, louant leur « réactivité, bravoure et professionnalisme » dans la défense de la première institution de la République. Il a présenté ses « sincères condoléances aux familles des victimes héroïquement tombées, armes à la main » et souhaité « un prompt rétablissement aux blessés ».
Selon le bilan officiel, l’attaque menée par 24 jeunes armés de machettes et de couteaux vers 19h45 a fait deux morts parmi la garde présidentielle et 18 assaillants ont été tués. Le porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah, a qualifié cette action de « tentative désespérée de déstabilisation » menée par un groupe de jeunes « drogués ».
Mahamat Idriss Déby Itno s’est par ailleurs félicité du soutien « massif et instantané » exprimé tant par le peuple tchadien que par les pays amis et frères. Il a indiqué s’en remettre à la Justice pour établir les faits, situer les responsabilités et appliquer « toute la rigueur de la loi ».
CA/ac/APA