La situation au Soudan devient de plus en plus tendue alors que les affrontements entre l’armée et les Forces de soutien rapide (RSF), une milice paramilitaire, s’intensifient et se rapprochent du Palais présidentiel.
Selon plusieurs sources, les forces armées soudanaises se rapprochent du palais présidentiel à Khartoum, dans le but de renforcer leur contrôle sur la capitale et d’écarter les RSF qui contestent leur autorité.
Le général Abdel Fattah al-Burhan, chef de l’armée, mène une offensive contre les paramilitaires dirigés par Mohamed Hamdan Dagalo dit « Hemedti », dont les troupes occupent plusieurs zones stratégiques de la capitale et d’autres régions du pays.
Cette escalade pourrait marquer un tournant décisif dans la guerre pour le pouvoir qui divise le Soudan depuis le coup d’État de 2021, lorsque l’armée a renversé le gouvernement de transition mis en place après la chute d’Omar el-Béchir.
Les violences ont déjà fait plusieurs centaines de morts et des milliers de blessés, tandis que des millions de Soudanais se retrouvent piégés dans des zones de combat. La crise humanitaire s’aggrave, avec de graves pénuries de nourriture, de carburant et de médicaments. La communauté internationale appelle à un cessez-le-feu et à un retour aux négociations pour éviter une nouvelle détérioration de la situation.
Le sort de l’ex-président Omar el-Béchir et des autres responsables politiques demeure incertain, alors que la lutte pour le pouvoir continue de déstabiliser le pays. Le Soudan, déjà fragilisé par des années de conflits internes et des sanctions internationales, se dirige vers un avenir incertain alors que les combats pour le contrôle de la capitale s’intensifient.
TE/Sf/APA