L’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) a annoncé un financement supplémentaire de 100 millions de dollars pour l’aide alimentaire au Soudan du Sud.
L’annonce d’une aide supplémentaire de 100 millions $ au Sud-Soudan a été faite par Sonali Korde, assistante de l’administrateur pour l’assistance humanitaire de l’USAID, lors de sa visite dans le pays du 9 au 11 septembre.
Au cours de cette visite, elle a rencontré des responsables clés, notamment des représentants des Nations Unies, des missions diplomatiques et des partenaires humanitaires, et s’est rendue sur plusieurs sites de projets d’aide.
Cet apport supplémentaire d’aide humanitaire, qui a été rendu possible par un partenariat entre l’USAID et le département américain de l’Agriculture, permettra de fournir près de 42 000 tonnes métriques de denrées alimentaires à environ un million de personnes touchées par l’insécurité alimentaire aiguë.
Avec cette nouvelle contribution, l’assistance humanitaire américaine au Soudan du Sud atteint près de 609 millions de dollars pour l’exercice 2024, a précisé l’ambassade américaine à Juba.
« Cette aide vitale permettra de sauver des vies et de répondre aux besoins urgents des communautés en crise », a déclaré Sonali Korde, soulignant la nécessité pour le gouvernement de transition sud-soudanais de s’engager pleinement à utiliser les revenus publics pour répondre aux besoins humanitaires et pour d’autres services essentiels. « Mettre fin à la crise humanitaire au Soudan du Sud nécessite une action rapide et transparente du gouvernement », a-t-elle affirmé.
La sécurité des travailleurs humanitaires reste également un enjeu majeur. « Le Soudan du Sud est l’un des pays les plus dangereux pour les travailleurs humanitaires (…) Le gouvernement doit s’attaquer aux graves risques de sécurité auxquels sont confrontés les agences de l’ONU, les ONG partenaires et les communautés locales», a ajouté Mme Korde.
L’ambassade des États-Unis a salué les pourparlers de l’initiative Tumaini à Nairobi, tout en appelant les signataires et non-signataires de l’accord de paix de 2018 à saisir cette opportunité pour progresser vers la paix. « Il est essentiel que des discussions directes entre les différentes parties aient lieu à Juba pour consolider ces efforts », a insisté Sonali Korde.
AC/Sf/te/APA