Au Sénégal, les députés de l’ex-majorité présidentielle n’ont pas suivi le président Bassirou Diomaye Faye dans sa volonté de supprimer le CESE et le HCCT.
Dans la nuit du lundi 2 septembre, l’Assemblée nationale du Sénégal a rejeté le projet de loi portant révision de la Constitution proposé le 27 août dernier par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, par 83 voix contre et 80 pour, au terme d’une séance plénière marathon. Benno Bokk Yaakaar (Bby, ensemble pour un meme espoir), ancienne coalition au pouvoir, est majoritaire au Parlement.
Ce projet visait à supprimer deux institutions, notamment le Conseil économique, social et environnemental (CESE) et le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), une mesure présentée par le gouvernement comme une rationalisation institutionnelle et budgétaire.
Cependant, ce rejet pourrait avoir des conséquences inattendues. Selon certaines sources médiatiques, le président Faye, actuellement en visite en Chine pour participer au sommet Chine-Afrique, envisagerait de dissoudre l’Assemblée nationale. Ces mêmes sources rapportent que le chef de l’État sénégalais aurait déjà saisi le Conseil constitutionnel à ce sujet et aurait obtenu l’accord de l’instance suprême pour procéder à cette dissolution.
AC/Sf/APA