Des informations suggèrent l’implication de Christian Malanga dans l’attaque de ce dimanche contre le palais présidentiel.
À Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, la situation est visiblement calme ce dimanche après une tentative de coup d’État « étouffée dans l’œuf » par les forces armées congolaises.
Selon la télévision nationale, les assaillants ont attaqué la résidence privée du vice-premier ministre, Vital Kamerhe, avant de se rendre au palais de la Nation.
Dans une vidéo virale sur les réseaux sociaux, une dizaine d’hommes armés, s’exprimant en lingala, se déplacent à l’intérieur du palais sans être inquiétés. Selon l’armée, ils ont été mis « hors d’état de nuire, leur chef y compris ».
Cependant, l’armée n’a pas précisé l’identité du meneur de cette tentative de coup d’État, promettant d’y revenir avec « forces détails et des images à l’appui ».
Des informations suggèrent l’implication de Christian Malanga dans l’attaque de ce dimanche contre le palais présidentiel.
Chef du Parti des Congolais Unis (UCP), cet ancien officier des forces armées congolaises est un critique du régime de Kinshasa. Exilé aux États-Unis, il a été candidat à la présidentielle de 2012. Depuis, il a mis en place un gouvernement parallèle et prône un « nouveau Zaïre », incluant des réformes militaires, économiques et sociales visant à instaurer un Congo plus prospère et démocratique». Zaïre est l’ancien nom de la RDC.
Sur des images circulant sur les réseaux sociaux, il est vu haranguant un groupe d’hommes armés. Quelque heures après, le corps d’un homme présenté comme le sien est diffusé sur les réseaux congolais.
AC/APA