L’OICS est chargé de surveiller la mise en œuvre des Conventions des Nations Unies sur les stupéfiants.
Le Royaume du Maroc a été réélu pour un troisième mandat en tant que membre de l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS), une décision prise lors des élections tenues le mardi 9 avril 2024 par le Conseil Économique et Social (ECOSOC) de l’ONU. Cette réélection, qui a vu également l’Inde rejoindre les rangs dès le premier tour du scrutin, témoigne, selon la diplomatie marocaine, du rôle crucial que le Maroc joue dans la lutte mondiale contre les drogues.
Avec trente voix sur cinquante-quatre au total, la candidature marocaine a été soutenue de manière significative, dans un contexte de compétition féroce entre vingt-cinq pays candidats pour les cinq sièges disponibles. Ce succès électoral, fait noter le ministère des Affaires étrangères, est d’autant plus remarquable que le Maroc ne fait pas partie de l’ECOSOC, soulignant ainsi la confiance et la reconnaissance internationales envers l’action multilatérale du Royaume dans ce domaine critique.
«L’élection du Maroc à cet organe à l’importance centrale témoigne de la crédibilité de la contribution qu’apporte le Royaume, sous la Très Haute Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, à l’action multilatérale visant à relever les défis économiques, sociaux et sanitaires mondiaux, en particulier ceux liés au contrôle des drogues. Il s’agit ainsi d’une marque de la confiance que place la communauté internationale en les efforts inlassables du Royaume dans le cadre de la lutte contre le problème des stupéfiants, dans le contexte des tendances liées à l’émergence de nouvelles drogues, notamment synthétiques», ajoute la diplomatie marocaine.
À la tête de cette mission se trouve M. Jallal Toufiq, président actuel de l’OICS, qui apporte son expertise en tant que chef du Centre national de prévention et de recherche en toxicomanie, directeur de l’Observatoire marocain des drogues et des toxicomanies, ainsi que directeur de l’Hôpital psychiatrique Ar-Razi. Son leadership et son engagement sont essentiels dans la lutte contre les drogues, tant au niveau national qu’international.
L’OICS, organe d’experts indépendant et quasi-judiciaire créé par la Convention unique sur les stupéfiants de 1961, est chargé de surveiller la mise en œuvre des Conventions des Nations Unies sur les stupéfiants.
Chaque année, il publie un rapport détaillé sur la situation mondiale en matière de contrôle des drogues et formule des recommandations pour renforcer les actions dans ce domaine crucial.
Composé de treize membres élus par l’ECOSOC, dont dix sont élus sur une liste de personnes désignées par les gouvernements et trois par l’Organisation mondiale de la santé, l’OICS représente une voix forte dans la lutte contre les drogues à l’échelle mondiale.
AC/APA