Vendredi, le juge en chef Raymond Zondo a ouvert la première séance du Parlement, intronisant les députés par groupes et présidant l’élection du président.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, réélu pour un second mandat après que l’ANC, affaibli, a perdu sa majorité absolue, va annoncer un gouvernement «inclusif», a indiqué le parti samedi.
Ramaphosa dirigera ce que le parti appelle un gouvernement d’unité nationale suite aux élections générales du 29 mai qui n’ont produit aucun vainqueur absolu.
Les félicitations ont continué d’affluer pour le leader réélu vendredi, qui sera investi le 19 juin.
Le président américain Joe Biden a exprimé son enthousiasme pour la poursuite du travail commun entre les deux pays.
Le président de l’Union africaine (UA), Moussa Faki, s’est dit impatient de continuer à travailler avec Ramaphosa sur leur programme continental commun.
Le président namibien Nangolo Mbumba a félicité son «cher frère» Ramaphosa, confiant dans sa capacité à mener le pays vers de nouveaux sommets.
L’élection marque un tournant historique pour l’Afrique du Sud, mettant fin à trois décennies de domination de l’ANC de Nelson Mandela.
L’ANC s’est humblement déclaré prêt à mettre de côté les divergences politiques pour travailler ensemble dans l’intérêt national.
Le gouvernement d’unité nationale comprend l’Alliance démocratique (DA) de centre-droit, le Parti nationaliste zoulou Inkatha Freedom Party et d’autres groupes plus petits.
Vendredi, le juge en chef Raymond Zondo a ouvert la première séance du Parlement, supervisant l’élection du président issu de l’ANC et d’un vice-président du DA.
Cependant, les Sud-Africains ont exprimé leur scepticisme face à cet accord inédit, en particulier à l’alliance entre l’ANC et le DA, jusqu’ici ennemis politiques de longue date.
APA avec AFP