L’Afrique du Sud a réaffirmé ce jeudi l’engagement inébranlable du pays à préserver l’existence du peuple palestinien et à lutter contre les actes d’apartheid et de génocide dont il est victime.
Le nouveau ministre sud-africain des Relations internationales et de la Coopération, Ronald Lamola, s’est engagé à intensifier ses efforts pour soutenir le peuple palestinien dans sa lutte contre les « actes d’apartheid et de génocide » commis par Israël.
S’exprimant lors d’un symposium sur les intérêts nationaux de l’Afrique du Sud et les avancées mondiales, jeudi soir, M. Lamola a souligné l’engagement inébranlable du pays à préserver l’existence du peuple palestinien et à lutter contre les actes d’apartheid et de génocide dont il est victime.
M. Lamola, qui s’est fait l’avocat de la Palestine, a réaffirmé la volonté de l’Afrique du Sud d’agir au sein des institutions mondiales pour protéger les droits des Palestiniens.
« Nous continuerons à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour préserver l’existence du peuple palestinien en tant que groupe et pour l’accompagner vers la réalisation de son droit collectif à l’autodétermination », a-t-il déclaré.
Le ministre a souligné le rôle de l’Afrique du Sud dans la défense du dossier contre Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ) et dans le renvoi de la situation en Palestine devant la Cour pénale internationale (CPI).
« C’est ce qui a motivé notre demande auprès de la CIJ. Nous continuerons à préparer et à gérer le dossier de la CIJ contre Israël et à fournir des observations sur la situation en Palestine devant la CPI », a ajouté M. Lamola.
L’Afrique du Sud a été associée aux efforts déployés pour mettre fin au conflit entre Israël et les militants du Hamas qui opèrent depuis l’enclave palestinienne de la bande de Gaza.
Le 26 janvier dernier, la CIJ a ordonné des mesures conservatoires dans l’affaire opposant l’Afrique du Sud à Israël, accusé de violer la convention sur le génocide en continuant à bombarder la bande de Gaza.
La Cour a adopté des « mesures conservatoires » ou des ordonnances contraignantes qui exigent notamment d’Israël qu’il empêche le génocide des Palestiniens de Gaza, qu’il permette la fourniture de services de base et d’une assistance humanitaire et qu’il empêche et punisse l’incitation à commettre un génocide.
Pour s’assurer que Tel-Aviv respecte les mesures de la CIJ, Pretoria a fait pression sur les membres de l’Union interparlementaire pour qu’ils créent un groupe de travail chargé d’explorer les solutions parlementaires possibles au conflit israélo-palestinien qui a fait des milliers de morts – dont plus de 13 000 enfants – depuis le mois d’octobre 2023.
JN/fss/ac/Sf/APA