L’actualité ouest-africaine reste dominée vendredi par l’administration fiscale au Sénégal qui a décidé de placer ses objectifs de 2025 plus haut face aux attentes des nouvelles autorités, alors que les célébrations religieuses et les projets d’infrastructures transfrontalières avec la Mauritanie captent l’attention.
Au Sénégal, Sud Quotidien rapporte que « l’Etat est en quête de nouvelles niches » pour une mobilisation accrue des recettes fiscales et budgétaires. Sous le titre « Tout le monde à la caisse », Le Quotidien explique que la Direction générale des impôts et domaines (DGID) veut « collecter 3 014 milliards » de francs CFA cette année, soit une hausse de 584 milliards par rapport à 2024.
Le nouveau directeur général de la DGID « justifie cette situation par un contexte économique incertain », soulignant que « tout le monde est mis à contribution », selon le journal. Pour augmenter les ressources, Walf Quotidien recommande de se connecter à « l’heure des champions nationaux » afin de renforcer la « souveraineté économique » prônée par le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko.
Dans un autre registre, Le Soleil revient sur la « résonance éternelle » du 145e anniversaire de l’appel de Seydina Limamou Laye, célébré jeudi et vendredi à Dakar. Cet événement religieux témoigne à nouveau d’une « foi immaculée ». Après avoir plongé dans une « atmosphère de dévotion » hier à Cambérène et Ngor, le journal poursuit l’immersion à Yoff-Diamalaye, qui poursuit les festivités aujourd’hui.
Un peu plus au nord du Sénégal, l’Agence mauritanienne d’information (AMI) évoque la « réunion du Comité régional pour la gestion du pont de Rosso », une infrastructure en cours de construction à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie. Lors de cette rencontre, le wali (gouverneur) a entendu des présentations sur le plan de travail des parties mauritanienne et sénégalaise pour ce projet. Des mesures importantes ont été prises pour surmonter les défis, y compris la mise en place de mécanismes pour soutenir les groupes liés au bac de Rosso et au transport fluvial, comme les porteurs et les piroguiers. Le comité technique a également travaillé à identifier ces citoyens concernés, souligne l’agence d’information mauritanienne.
En Côte d’Ivoire, Jeune Afrique rapporte la « grande hésitation » d’Alassane Ouattara concernant sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre 2025. A neuf mois du scrutin, le chef de l’État ivoirien indique ne pas avoir encore pris sa décision, entretenant ainsi le mystère sur son avenir politique, écrit le journal français spécialisé sur l’actualité africaine.
ODL/ac/Sf/APA