L’accord de partenariat qui lie désormais la Banque européenne d’investissement (BEI) et l’Office national des chemins de fer du Maroc (ONCF) intervient alors que Rabat continue de réitérer son engagement à développer et moderniser ses infrastructures face aux défis climatiques.
La Banque européenne d’investissement (BEI) et l’Office national des chemins de fer du Maroc (ONCF) ont signé une convention de partenariat pour une assistance technique visant à élaborer une stratégie de résilience et d’adaptation au changement climatique pour le réseau ferroviaire marocain.
Selon un communiqué conjoint, cet accord marque une nouvelle étape dans la collaboration de longue date entre l’ONCF et la BEI, renforçant ainsi les infrastructures de transport au Maroc.
Le vice-président de la BEI, Ioannis Tsakiris, a exprimé sa satisfaction quant à ce partenariat, soulignant que l’accord signé représente un « engagement fort de la BEI à accompagner le Maroc dans sa transition énergétique et l’adaptation de ses infrastructures au changement climatique ». Il a précisé que le secteur ferroviaire émet jusqu’à 80 % de moins de CO2 que le transport routier, ce qui en fait un secteur crucial pour atteindre les objectifs climatiques du Maroc.
À travers ce partenariat, l’ONCF vise à renforcer la résilience du réseau ferroviaire marocain pour un avenir plus sûr et durable.
Le directeur général de l’ONCF, Mohamed Rabie Khlie, a également exprimé sa satisfaction quant à cet accord, soulignant l’importance du partenariat avec la BEI. Il a déclaré que ce partenariat s’inscrit dans la continuité de « l’engagement clair de l’ONCF à poursuivre sa stratégie d’adaptation pour des infrastructures efficaces et résilientes, consolidant ainsi le rôle du chemin de fer comme épine dorsale de la mobilité durable ».
Cette collaboration répond également aux défis croissants du changement climatique, ajoute le communiqué, précisant que la coopération vise à assister davantage l’ONCF dans l’anticipation des risques climatiques.
Elle vise également à concevoir des solutions d’adaptation des infrastructures ferroviaires, améliorant la résilience du réseau face aux événements météorologiques extrêmes.
L’objectif principal est d’évaluer les risques climatiques auxquels est confronté le réseau ferroviaire marocain, en tenant compte des défis météorologiques tels que les températures extrêmes et les vents forts.
« Des solutions d’adaptation dédiées seront développées pour les zones et les infrastructures les plus vulnérables afin d’atténuer les risques de dommages », indique le communiqué, ajoutant qu’une stratégie à long terme sera élaborée pour améliorer la résilience du réseau, réduisant ainsi les coûts futurs associés aux dommages liés au climat et aux interruptions opérationnelles.
« Cette assistance technique utilisera des méthodes reconnues d’évaluation des risques climatiques », notamment en classant les infrastructures en fonction de leur vulnérabilité et en proposant des solutions adaptées pour renforcer leur résilience.
En juillet, le ministre de l’Équipement, a déclaré que le Maroc investit en moyenne 1,4 milliard de dollars par an pour moderniser ses infrastructures routières, notant que les programmes de sécurité sont également au premier plan des préoccupations du ministère.
RT/Sf/ac/APA