Le soutien indéfectible en faveur du Maroc, aux Nations Unies, confirme que le plan d’autonomie est l’unique voie pour clore ce dossier, selon plusieurs observateurs.
Aux Nations Unies, l’appui à l’initiative marocaine pour l’autonomie du Sahara ne cesse de se renforcer, confirmant la souveraineté inaliénable du Royaume sur l’ensemble de ses territoires. Cette dynamique s’inscrit dans le cadre d’une action diplomatique stratégique et déterminée, menée par le Maroc pour consolider ses acquis et promouvoir une solution politique durable au différend régional.
Lors des débats à la Quatrième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, de nombreux États membres ont exprimé leur appui à la position marocaine. Pas moins de 110 pays, représentant tous les continents, soutiennent explicitement le plan d’autonomie comme solution unique et crédible. Parmi eux figurent deux membres permanents du Conseil de sécurité – les États-Unis et la France – ainsi que 19 États de l’Union européenne, plusieurs pays africains, asiatiques, latino-américains et arabes.
Cette mobilisation témoigne du caractère sérieux et pragmatique de l’approche marocaine. Le plan d’autonomie, décrit par l’ONU comme un effort « sérieux et crédible », s’inscrit dans un cadre qui respecte pleinement la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale du Royaume. Pour la dix-septième année consécutive, le Conseil de sécurité a renouvelé, dans sa résolution 2756, son soutien à cette initiative, affirmant qu’elle constitue la seule base viable pour des négociations.
Cette reconnaissance internationale est le fruit d’une diplomatie marocaine active, portée par le Roi Mohammed VI. En marge de la 79ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, tenue en septembre dernier à New York, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a multiplié les entretiens avec ses homologues et hauts responsables de divers pays. Ces échanges ont été l’occasion de réitérer l’attachement du Maroc à une solution politique dans le cadre de la souveraineté nationale et de mettre en avant les avancées économiques et sociales enregistrées dans les provinces du sud.
Le plan d’autonomie ne se limite pas à une solution politique : il incarne également une vision pour le développement. Les régions du Sahara marocain, notamment Laâyoune, Dakhla et Smara, connaissent un essor remarquable. Des investissements massifs dans les infrastructures, la santé, l’éducation et le tourisme ont transformé ces territoires en pôles de croissance attractifs. Ces avancées ont été mises en avant lors des interventions de plusieurs délégations devant les Nations Unies, qui ont souligné l’impact positif de cette dynamique sur les populations locales.
Isolement des positions opposées
Face à ce consensus international, les positions de l’Algérie et du « Polisario » apparaissent de plus en plus marginales. Les discours alarmistes et les allégations de violations des droits humains émanant de ces parties sont réfutés par les faits. La réalité sur le terrain, marquée par la stabilité et le développement, contredit ces accusations infondées, avis partagé par les participants à la réunion.
De surcroît, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté une nouvelle résolution en décembre, soutenant exclusivement le processus politique sous l’égide des Nations Unies et écartant toute référence au projet de référendum, devenu caduc depuis plusieurs années.
MK/Sf/ac/APA