Le coordinateur humanitaire des Nations Unies au Nigéria, Mohamed Malick Fall, a exprimé son indignation face aux récents massacres de 40 civils au nord du Nigéria.
Des hommes, principalement des pêcheurs et agriculteurs, ont été exécutés dimanche à Kukawa, dans l’État de Borno (nord), par « des membres d’un groupe armé non étatique », alors qu’Amnesty International attribue ces massacres aux combattants de Boko Haram. Ces civils auraient prétendument enfreint une interdiction d’activités agricoles imposée par le groupe terroriste, une situation déplorable pour le patron du bureau humanitaire des Nations Unies (OCHA) au Nigéria.
« Je suis horrifié par les récents massacres de pêcheurs et d’agriculteurs » à Kukawa, a dénoncé Mohamed Malick Fall, rappelant dans un communiqué que plusieurs personnes demeurent portées disparues. « Je présente mes plus sincères condoléances aux familles endeuillées et réaffirme la solidarité des Nations Unies avec le peuple et le gouvernement de l’État de Borno », a-t-il déclaré, tout en appelant à ce que les responsables de ces attaques soient traduits en justice conformément aux lois nationales et internationales relatives aux droits humains.
M. Fall a également rappelé les violences répétées dans les régions touchées par le conflit dans les Etats de Borno, Adamawa et Yobe, avec de nombreux incidents similaires signalés en 2024, illustrant l’insécurité persistante dans la région.
Les Nations Unies ont réaffirmé leur engagement à soutenir les populations affectées et à œuvrer en collaboration avec les autorités nigérianes pour renforcer les mesures de sécurité. « J’exhorte toutes les parties au conflit à respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire et à protéger les civils », a souligné le coordinateur de l’OCHA dans ce pays ouest-africain.
ODL/Sf/te/APA