L’Organisation des normes du Nigéria (Standards Organisation of Nigeria, SON) a réaffirmé son engagement à promouvoir la médecine traditionnelle africaine en élaborant des normes compétitives à l’échelle internationale.
Lors de la 18ᵉ réunion du Comité technique national, miroir sur la médecine traditionnelle africaine, tenue à l’Université d’État de Lagos (LASU), le Directeur général de la SON (Standards Organisation of Nigeria), Dr. Ifeanyi Okeke, a salué les réalisations du comité depuis sa création en 2015.
Représenté par le Directeur du développement des normes, Yahaya Bukar, Dr. Okeke a félicité le président du comité, le professeur Maurice Iwu, pour son leadership, qui a permis au Nigéria de se positionner en pionnier dans la formulation et l’adoption des normes régionales africaines pour la médecine traditionnelle.
Le Directeur général a annoncé que le Nigéria avait développé 10 normes ARS (Normes régionales africaines) pour la médecine traditionnelle et prévoit d’en adopter 14 supplémentaires, portant le total à 24.
Ces normes, a-t-il souligné, visent à améliorer l’assurance qualité, la sécurité et la compatibilité des produits, renforçant ainsi la confiance des consommateurs et des entreprises sur les marchés mondiaux.
Dr. Okeke a également mis en avant l’importance de ces normes pour faciliter l’accès des produits nigérians aux marchés internationaux, réduire les barrières commerciales et garantir la conformité avec les réglementations internationales. Il a rassuré les parties prenantes sur la volonté de la SON de promouvoir et de faire respecter ces normes pour une reconnaissance locale et internationale.
La Vice-chancelière de la LASU, représentée par la Vice-chancelière adjointe (Administration), Prof. Adenike Omotunde, a décrit cette réunion comme un moment clé pour encourager la collaboration et l’innovation dans la médecine traditionnelle. Elle a salué les efforts de la SON pour établir des repères qui renforcent la sécurité et l’efficacité des remèdes traditionnels, qu’elle considère comme essentiels à l’avenir des soins de santé au Nigéria.
De son côté, le président du NTMC, Prof. Maurice Iwu, a exhorté les participants à intensifier leurs efforts pour développer des normes permettant au Nigéria de rivaliser avec des leaders mondiaux comme l’Inde et la Chine dans le domaine de la médecine traditionnelle. Il a également souligné le potentiel économique de la médecine traditionnelle africaine et son importance pour les générations futures.
Cette réunion a réitéré l’engagement de la SON à positionner la médecine traditionnelle nigériane sur la scène internationale, en assurant qualité, sécurité et compatibilité, tout en créant des opportunités de développement économique et d’innovation dans le domaine de la santé.
GIK/lb/Sf/ac/APA