Lundi, une attaque de «bandits armés» contre un village a fait une vingtaine de morts.
Deux soldats nigériens et un civil ont été tués mercredi dans une attaque menée par des jihadistes présumés à environ cent kilomètres à l’est de Niamey, selon le ministère de la Défense.
D’après un communiqué publié tard mercredi soir, l’attaque a été perpétrée par des «terroristes sur une vingtaine de motos» à Tabala, un village du département de Balleyara.
Le ministère précise que «trois terroristes ont également été neutralisés (tués)» et que «trois motos, des fusils AK-47, une lance-roquettes RPG7, une mitrailleuse et un appareil de communication ont été récupérés par l’armée». Des renforts ont été envoyés pour poursuivre les autres assaillants.
Lundi, près de la frontière malienne, une attaque de «bandits armés» contre un village a fait une vingtaine de morts, dont des femmes et des enfants.
Ces deux attaques se sont produites dans l’immense région de Tillabéri, située dans le sud-ouest du Niger, à la frontière avec le Burkina Faso et le Mali, également touchés par des violences jihadistes récurrentes.
Cette région, considérée comme un repaire de groupes jihadistes armés opérant dans les trois pays, est le théâtre depuis 2017 de violences perpétrées par des groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique.
Lundi dernier, sept soldats nigériens ont été tués dans une attaque du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) lié à Al-Qaïda à Boni, près de la frontière entre le Niger et le Burkina Faso, selon le gouvernement de Niamey.
Le Niger est dirigé depuis juillet 2023 par un régime militaire sous la direction du général Abdourahamane Tiani, qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum.
Les autorités doivent également faire face, dans la partie sud-est du pays, aux groupes islamistes armés de Boko Haram et de l’État islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap).
Avec AFP