Réunies aux assises nationales au Niger, les sous-commissions ont abordé mardi la « question transversale » de la durée de la transition, sans en dévoiler les conclusions.
La durée de la transition politique au Niger a été au cœur des discussions mardi 18 février lors des assises nationales de la refondation. Selon Tsalha Haladou, qui préside la sous-commission économie, cette « question transversale » a été débattue dans l’ensemble des groupes de travail, aux côtés de la charte qui régira cette période 19 mois après l’arrivée des militaires au pouvoir à travers un coup d’État contre Mohamed Bazoum.
Les trois sous-commissions – économie et développement durable, géopolitique et environnement international, justice et droits humains – ont intégré leurs recommandations sur ce point dans leurs rapports respectifs. Ces propositions seront soumises mercredi à la Commission nationale pour validation.
Cette question répond directement à l’un des quatre objectifs fixés samedi par le général Abdourahamane Tiani lors du lancement des assises. Le président du CNSP et chef de l’État du Niger avait alors explicitement demandé aux participants de « définir la durée de la transition » parmi les priorités des travaux.
Les conclusions sur ce point crucial ne seront rendues publiques qu’après validation par la Commission nationale, « certainement à partir » de mercredi ou jeudi, selon M. Haladou.
AC/Sf/APA