Daniel Chapo a été élu président du Mozambique lors d’un scrutin contesté marqué par des manifestations et des accusations de fraude.
La situation politique au Mozambique s’enflamme après l’annonce de la victoire de Daniel Chapo à la présidence, résultat fortement contesté par l’opposition et une partie de la population.
Le scrutin du 9 octobre, entaché d’irrégularités, a entraîné des manifestations violentes dans plusieurs villes, notamment à Maputo, où des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre ont eu lieu.
La police a eu recours aux gaz lacrymogènes pour disperser les protestataires.
Daniel Chapo, élu avec près de 71% des voix, est accusé par l’opposant Venancio Mondlane de fraude électorale. Ce dernier a appelé à des manifestations massives pour dénoncer ce qu’il qualifie de « gouvernement illégitime ».
La situation est tendue, avec des blessés signalés, ainsi qu’un décès à Nampula.
Les manifestations font suite à une grève générale lancée par l’opposition, exacerbée par l’assassinat de deux figures de Podemos, dont l’avocat de Mondlane, Elvino Dias. L’opposition accuse le pouvoir en place d’être derrière ces meurtres.
Daniel Chapo, novice en politique nationale et soutenu par le Frelimo, devient le premier président mozambicain né après l’indépendance. Toutefois, son élection survient dans un climat de crise sociale, avec une opposition déterminée à contester son pouvoir.
Sf/APA avec AFP