Le Mozambique pourrait être secoué par de nouvelles tensions après l’annonce du retour de Venâncio Mondlane, leader de l’opposition, la semaine prochaine, coïncidant avec l’investiture de son rival Daniel Chapo le 15 janvier. Mondlane, en exil depuis octobre, conteste les résultats des élections et a inspiré des manifestations violentes contre le FRELIMO.
Le Mozambique pourrait être plongé dans de nouvelles turbulences après que le leader de l’opposition Venâncio
Mondlane a annoncé qu’il rentrait au pays la semaine prochaine.
Cette décision est censée coïncider avec l’investiture prévue de son principal rival, le président élu Daniel Chapo, le 15 janvier.
Mondlane, qui mène depuis plus de deux mois des manifestations meurtrières contre les résultats contestés des élections, à partir de l’étranger, a fait cette annonce dans un discours en direct sur Facebook dimanche.
« Jeudi 9 janvier, à 8h05 précises, Venancio Mondlane sera à l’aéroport international de Mavalane », a-t-il déclaré.
Mondlane a quitté le Mozambique en octobre, invoquant des craintes pour sa vie, alors qu’il contestait le résultat des élections controversées organisées plus tôt ce mois-là, qui l’ont placé en deuxième position derrière Chapo du parti Frelimo et ont donné la victoire au parti au pouvoir lors du scrutin parlementaire parallèle.
Il affirme avoir été privé de sa victoire par la manipulation du décompte des voix par l’organisme électoral mozambicain et le FRELIMO.
Le chef de l’opposition a déclenché des manifestations violentes depuis la mi-octobre, principalement à partir de son exil en Europe. Son retour prévu quelques jours avant l’investiture d’El Chapo risque de déclencher de nouveaux troubles à travers le Mozambique.
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