Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, ne tarissent pas d’éloges à l’égard de l’auteur sénégalais, lauréat du Prix Goncourt 2021 avec son roman « La plus secrète mémoire des hommes ».
Mohamed Mbougar Sarr est tout simplement « la sensation littéraire de l’année », s’exclame Le Soleil. Le quotidien national souligne qu’il est devenu « le premier écrivain d’Afrique subsaharienne » à remporter le Goncourt, « cent ans après le Martiniquais René Maran avec “Batouala ” ».
C’est « le sacre d’un crack », indique EnQuête. En effet, explique ce journal, Mohamed Mbougar Sarr, passé par le Prytanée militaire Charles N’Tchoréré de Saint-Louis, au Nord du Sénégal, confirme le crédo de son ancienne école : l’excellence.
Mohamed Mbougar Sarr, meilleur élève des classes de Terminale au Concours général du Sénégal en 2009, est « au firmament » à seulement 31 ans, se réjouit L’AS. Il fait ainsi tomber le record de précocité du vainqueur du plus célèbre prix littéraire en France depuis 1976.
Une prouesse qui place le natif de Dakar en haut de l’affiche de la rentrée littéraire. Pour sa part, Libération rappelle qu’avant de séduire le jury du Goncourt, l’ouvrage primé est arrivé « en finale du Grand Prix de l’Académie et du Prix Renaudot ».
Sud Quotidien en conclut que Mohamed Mbougar Sarr « poursuit son ascension ». Dans les colonnes de ce journal, Amadou Lamine Sall, poète et lauréat des Grands Prix de l’Académie française, affirme que l’auteur de « Terre ceinte » a gagné « non pour tous, mais pour les meilleurs, ceux qui travaillent et se respectent en prenant le temps de bien travailler ».
Poursuivant dans Le Quotidien, M. Sall, critique littéraire, renseigne qu’ « il y a déjà eu quatre ruptures de stock pour ce livre. Cela veut dire que les gens l’achètent ». A en croire WalfQuotidien, c’est « “ la plus secrète ” victoire du Sénégal » grâce à Mohamed Mbougar Sarr, « prophète des lettres au pays de Marianne ». Cité dans ce journal, Alioune Badara Bèye, le président des écrivains du Sénégal, soutient que « c’est un honneur » pour les auteurs africains.
De son côté, L’Observateur retrace « le fabuleux destin de Mohamed Mbougar Sarr ». Son entrée en littérature, rapporte ce journal, s’est faite officiellement en 2014. Depuis, l’écrivain sénégalais collectionne les titres avec « le Prix Stéphane Hessel pour « La cale », le Grand Prix du roman métis, le Prix Amadou Kourouma pour « Terre ceinte », et le Prix de la Porte dorée pour « Silence du chœur ».
Dans Vox Populi, Mohamed Mbougar Sarr justifie son penchant pour les lettres : « Ce sont mes grand-mères, ma mère, mes tantes, mes cousines qui m’ont initié aux récits, aux histoires, aux légendes, aux contes et aux jeux de mémoire ».
ID/APA