À la fin du mois de février 2025, le déficit de liquidité du système bancaire marocain a franchi la barre des 130 milliards de dirhams (environ 11,7 milliards d’euros),
Le déficit de liquidité bancaire marocain a atteint 130 milliards de dirhams à fin février, marquant une augmentation de 21 milliards de dirhams par rapport à l’année précédente, selon Attijari Global Research (AGR).
Dans son rapport « Weekly Hebdo Taux – Fixed Income » pour la période du 14 au 20 mars, Attijari explique que les taux interbancaires se sont alignés sur le taux directeur, tandis que les taux MONIA (Moroccan Overnight Index Average) ont diminué de 10 points de base, atteignant 2,38 % au cours de la semaine.
AGR souligne que Bank Al-Maghrib a baissé son taux directeur de 25 points de base, le portant à 2,25 % lors de sa première réunion de politique monétaire de l’année.
L’inflation prévue pour 2025 a été révisée à la baisse à 2 %, contre 2,4 % auparavant, un chiffre désormais en ligne avec l’objectif de la banque centrale.
En outre, la banque centrale a maintenu sa prévision de croissance économique pour 2025 à 3,9 %, en prenant en compte une récolte agricole modeste estimée à 35 millions de quintaux, un niveau similaire à celui de l’année précédente.
Dans ce contexte, Bank Al-Maghrib a réduit le volume de ses avances à 7 jours de 4,3 milliards de dirhams, le portant à 61,7 milliards de dirhams.
Concernant ses opérations à long terme, les prêts garantis ont diminué de 2,8 milliards de dirhams, tandis que les pensions livrées ont progressé du même montant.
L’intervention globale de Bank Al-Maghrib à long terme reste ainsi stable à 81,7 milliards de dirhams pour une durée supérieure à deux mois.
SL/Sf/te/APA
