La reprise économique attendue en 2025 au Maroc, projetée à 3,6% par la BERD, est portée par l’essor des exportations et la résilience des secteurs clé de l’économie.
L’économie marocaine devrait enregistrer une croissance de 3,6 % en 2025, portée par la baisse des importations énergétiques, l’augmentation des transferts de fonds, la hausse des recettes touristiques et la progression des exportations automobiles, selon les dernières prévisions de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).
Dans son rapport sur les perspectives économiques régionales, l’institution souligne la résilience de plusieurs secteurs clés, malgré l’impact persistant de la sécheresse sur l’agriculture. La croissance du PIB marocain ralentirait légèrement à 3,4 % en 2026, après un taux de 3 % en 2024.
L’industrie extractive, la fabrication et la construction ont affiché une expansion en 2024, tandis que la balance courante a vu son déficit limité à 1,6 % du PIB sur les neuf premiers mois de l’année, précise la BERD.
Le Fonds monétaire international (FMI) table sur une croissance de 3,9 % en 2025, portée par un rebond du secteur agricole et une demande intérieure soutenue. L’inflation devrait, selon le FMI, se stabiliser autour de 2 %, tandis que le déficit courant serait ramené à environ 3 % du PIB.
La Banque mondiale partage cette estimation de 3,9 % pour 2025, avant un ralentissement à 3,4 % en 2026. L’institution souligne que, malgré les effets persistants de la sécheresse, le Maroc pourrait dépasser la moyenne de croissance des économies de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), attendue à 3,4 %.
De son côté, la Banque africaine de développement (BAD) anticipe une croissance moyenne de 3,8 % sur 2025-2026, stimulée par la reprise de la production agricole, la hausse des recettes touristiques et l’afflux d’investissements directs étrangers. La préparation des infrastructures pour la Coupe du monde 2030, que le Maroc coorganisera avec l’Espagne et le Portugal, devrait également contribuer à soutenir l’activité économique.
MK/ac/Sf/APA