L’escalade de la violence au Proche-Orient a provoqué une vive préoccupation à l’échelle internationale.
Le Procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI), Karim Khan, a sollicité, lundi 20 mai, devant la Chambre préliminaire I de cette juridiction internationale des mandats d’arrêt à l’encontre du Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Yoav Gallant. Les dirigeants du Hamas, Yahya Sinwar, Mohammed Diab Ibrahim Al-Masri (Deif) et Ismail Haniyeh sont aussi concernés par cette demande.
Cette demande intervient dans le cadre d’une enquête en cours sur les événements récents dans la région, notamment les récentes escalades de violence entre Israël et le Hamas. Les mandats d’arrêt sont émis pour poursuivre les personnes présumées responsables de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et d’autres violations graves du droit international pour leurs actions.
Le 7 octobre, le Hamas a lancé une série d’attaques depuis la bande de Gaza vers Israël. Parallèlement, des dizaines d’Israéliens ont été enlevés par le groupe palestinien.
En réaction, Israël a lancé des frappes aériennes massives sur des cibles du Hamas à Gaza. Bien que les bombardements aient visé des infrastructures militaires et les sites de lancement de roquettes du Hamas, des civils ont également été touchés, entraînant un bilan tragique selon les autorités palestiniennes, qui évoquent plus de 30 mille morts à ce jour. L’armée israélienne a justifié ces actions comme une réponse légitime à l’agression du Hamas, dans le but de protéger les civils israéliens.
Cette escalade de la violence a provoqué une vive préoccupation à l’échelle internationale, de nombreux pays appelant à la désescalade et à la retenue de toutes les parties.
AC/APA