L’une des attaques s’est produite à la frontière avec la Guinée.
Les dernières heures ont été marquées par une série d’attaques perpétrées par des groupes jihadistes au Mali, mettant en lumière la persistance de l’insécurité dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
Mercredi soir, la maison centrale d’arrêt de Niono, dans le cercle de Niono (région de Ségou) a été la cible d’une attaque terroriste, selon un communiqué diffusé par l’Etat-major des armées jeudi matin. Les forces armées maliennes ont rapidement réagi, repoussant l’attaque, infligeant des pertes aux assaillants et récupérant des armes ainsi qu’un véhicule.
Dans un autre incident survenu jeudi matin, le poste frontalier de Kourémalé, dans le cercle de Kangaba, a été attaqué. Selon le commandement militaire malien, cet assaut a fait des « dégâts matériels, mais pas de pertes en vies humaines ».
Depuis plus d’une dizaine d’années, le Mali fait face à une insurrection jihadiste initialement confiné dans le nord avant de progresser vers le centre et le sud du pays. L’insécurité croissante a été l’un des facteurs ayant conduit au coup d’État d’août 2020 contre l’ancien président Ibrahim Boubacar Keita et l’installation d’une transition.
Quelques mois plus tard, en mai 2021, la « rectification » de la transition dirigée par le président Bah N’daw a porté au pouvoir le colonel Assimi Goita. Depuis lors, ce dernier a œuvré activement pour renforcer les relations entre Bamako et Moscou, ce qui a entraîné une détérioration des liens avec la France.
Cette détérioration des relations franco-maliennes a conduit Paris à annoncer le retrait de la Force Barkhane, mission militaire française opérant au Sahel, qui avait succédé à l’Opération Serval lancée en 2014.
Dans la mise en œuvre de leur nouvelle stratégie de lutte contre le terrorisme, les autorités maliennes ont également demandé et obtenu le départ de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation au Mali.
AC/APA