Cette action vise à dénoncer une mesure jugée « attentatoire aux droits fondamentaux et à la démocratie » au Mali.
Le décret n°2024-0230/PT-RM, pris le 10 avril 2024, suspendant la coordination des organisations de L’Appel du 20 février pour sauver le Mali continue de susciter une forte opposition de la part de l’opposition malienne et de la société civile.
Considérée comme une tentative de restreindre la liberté d’expression et de réprimer toute dissidence politique, cette mesure intervient dans un contexte de tensions exacerbées par un dialogue inter-Maliens controversé, perçu comme un piège politique par l’opposition.
Les parties signataires de la déclaration du 31 mars 2024, regroupées au sein d’une plateforme, ont décidé de saisir la Cour Suprême pour demander l’annulation du décret. Un groupe d’avocats a été constitué pour défendre cette cause, perçue comme un acte de résistance pacifique contre ce qu’elles considèrent comme une dérive autoritaire du pouvoir en place.
Dans leur communiqué, les signataires réaffirment leur engagement envers la « démocratie, la liberté et le bien-être du peuple malien», exprimant leur « gratitude » envers les militants pour avoir respecté leur appel à ne pas participer au dialogue inter-Maliens.