La construction de la centrale devrait durer 24 mois et devrait être achevée en mai 2026.
Le président de la transition malienne, le Colonel Assimi Goïta, a posé, vendredi 24 mai, la première pierre d’une centrale solaire de 200 MW à Sanankoroba, à environ 40 km de Bamako.
Ce projet, d’un coût total de 900 milliards de francs CFA (environ 1,3 milliard d’euros), est financé par la Banque islamique de développement (BID) et réalisé par la société russe NovaWind, filiale de l’agence russe d’énergie atomique Rosatom.
La construction de la centrale devrait durer 24 mois et devrait être achevée en mai 2026.
Une réponse à la crise énergétique
Cette nouvelle centrale solaire est une étape importante dans la lutte contre la crise énergétique que traverse le Mali. Le pays, qui dépend essentiellement de l’énergie produite par les centrales thermiques polluantes, connaît des délestages récurrents depuis plusieurs mois.
La centrale de Sanankoroba devrait permettre de couvrir 10 % des besoins en électricité du Mali et de réduire la dépendance du pays aux combustibles fossiles.
Des doutes sur la suffisance de la production
Cependant, certains observateurs doutent que les 200 MW de la centrale de Sanankoroba soient suffisants pour répondre à la demande croissante d’électricité du Mali. La population malienne ne cesse d’augmenter et l’industrialisation du pays s’accélère, ce qui entraîne une augmentation constante de la consommation d’énergie.
De plus, la centrale solaire ne fonctionnera pas à pleine puissance toute l’année, car la production d’électricité dépend de l’ensoleillement.
Un pas vers la transition énergétique
Malgré ces doutes, la construction de la centrale de Sanankoroba est un signe positif pour l’avenir énergétique du Mali. Le pays s’engage sur la voie de la transition énergétique et diversifie ses sources de production d’électricité.
D’autres projets de centrales solaires ont été annoncés, ce qui devrait permettre de réduire davantage la dépendance du pays aux combustibles fossiles et de lutter contre le changement climatique.
MD/ac/APA