Les soldats ont été capturés fin février.
Le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM ou JNIM en arabe), principale filiale d’Al-Qaïda au Sahel, a diffusé une vidéo de propagande montrant deux militaires maliens pris en otage lors de l’attaque meurtrière perpétrée contre leur camp situé dans la région de Koulikoro, dans le centre du pays.
Dans la vidéo, les otages ont imploré la hiérarchie militaire, les plus hautes autorités et toutes les bonnes volontés d’intervenir pour leur libération. Ils ont affirmé être bien traités, soulignant que leurs ravisseurs exigent un échange de détenus pour les libérer.
« Nous demandons à nos supérieurs, au gouvernement et à toutes les bonnes volontés de tout faire pour nous libérer. Nous sommes bien traités mais nous voulons retrouver notre liberté et nos familles », a lancé l’un d’eux.
L’attaque avait été perpétrée, le 28 février dernier tôt le matin. L’armée l’a confirmée dans un communiqué, affirmant qu’elle a ciblé « des unités des Forces armées maliennes (FAMa) chargées de la sécurisation des travaux de la route Kwala-Mourdiah-Nara ».
Notre source a précisé que les FAMa ont « localisé et détruit plusieurs des terroristes » lorsque ces derniers tentaient de se replier. Toutefois, elle s’est s’abstenue de donner un bilan.
Selon les otages, leurs ravisseurs veulent un échange de détenus. L’un d’eux a même fait allusion à la guerre opposant la Russie à l’Ukraine et Israël au Hamas dans la bande de Gaza pour indiquer que les échanges de prisonniers ne sont pas une nouveauté dans le pays. Par le passé, les autorités maliennes avaient fait recours à ces mêmes gestes pour faire libérer des otages militaires et civils.
MD/te/APA