Le groupe Agence française de développement (AFD) va investir au Sahara marocain, a annoncé son directeur général, Rémy Rioux, qui compte se rendre prochainement dans les provinces du Sud du Royaume.
À Lyon, une conférence de haut niveau a mis en exergue le dynamisme exceptionnel des provinces du Sud du Maroc, un développement largement impulsé par le leadership royal. Cet événement, organisé mercredi à l’occasion du 49e anniversaire de la glorieuse Marche Verte, a réuni plusieurs personnalités françaises, des membres de la diaspora marocaine et des experts économiques autour du thème « Provinces du Sud du Maroc : Potentiel et opportunités d’investissement ». Le Consul général du Maroc à Lyon, Fatima Baroudi, a ouvert la séance en saluant les avancées significatives réalisées dans le Sahara marocain.
Les intervenants ont souligné les vastes chantiers de développement menés dans le Royaume, et plus particulièrement dans ses provinces méridionales, sous l’impulsion du roi Mohammed VI. Grâce à des investissements stratégiques et des projets structurants, les provinces du Sud se sont affirmées comme un pôle de croissance et de prospérité, véritable carrefour entre l’Europe et l’Afrique et tremplin vers le continent africain.
Plusieurs acteurs économiques français et membres de la diaspora marocaine, présents lors de cette conférence, ont manifesté leur intérêt et leur volonté d’accompagner le Maroc dans son ambition de développement durable. Le professeur Henri Louis Vedie, éminent économiste et professeur émérite à HEC-Paris, a mis en lumière le chemin parcouru depuis l’organisation de la Marche Verte par feu le roi Hassan II jusqu’aux projets contemporains qui redessinent le paysage économique des provinces du Sud. Il a ainsi salué le Nouveau modèle de développement initié par le roi Mohammed VI, qui positionne cette région comme un pôle de compétitivité et d’innovation, notamment dans les secteurs agricole, maritime et touristique.
Pour sa part, Tariq Essaid, consultant en management, a détaillé les initiatives mises en place dans le cadre de la nouvelle charte d’investissement. Il a évoqué la création de mécanismes de soutien aux investisseurs, l’optimisation de l’environnement des affaires et la promotion d’une gouvernance décentralisée, visant à renforcer l’attractivité des provinces du Sud.
Nabil Ameziane, représentant le Centre régional d’investissement (CRI) de Dakhla-Oued Eddahab, a quant à lui exposé les dispositifs concrets d’appui aux investisseurs, tels que l’implantation de guichets uniques, notamment à Dakhla, afin de faciliter les démarches et d’offrir un accompagnement sur mesure aux entrepreneurs désireux de s’installer dans la région.
Le programme de la conférence a également inclus la projection de deux documentaires : l’un retraçant les étapes marquantes de la Marche Verte, symbole d’unité nationale, et l’autre illustrant les richesses et les opportunités économiques uniques des provinces du Sud, en particulier celles de Dakhla, devenue une destination prisée pour les investisseurs nationaux et internationaux.
Des témoignages d’entrepreneurs ayant choisi d’investir dans ces territoires sont venus clôturer la journée. Leurs récits de succès reflètent un environnement favorable et incitatif, fruit d’une vision stratégique et d’une gouvernance tournée vers la prospérité et l’intégration régionale. Ces interventions ont ainsi mis en relief l’élan de modernisation des provinces du Sud, confirmant leur rôle clé dans le développement économique et diplomatique du Maroc.
RT/Sf/ac/APA