L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a exprimé sa vive inquiétude face à la situation du Mpox en Afrique, avec l’augmentation du nombre de cas en République démocratique du Congo (RDC), au Burundi et en Ouganda.
Dans son dernier rapport publié mardi, l’OMS a décrit la situation épidémiologique du Mpox en Afrique comme « particulièrement préoccupante », le continent ayant enregistré 13 769 cas confirmés de la maladie dans 20 pays – et 60 décès – au 15 décembre.
La RDC reste le pays le plus touché, avec 9 513 cas confirmés, a indiqué l’agence onusienne.
Bien que la RDC ait connu une tendance épidémique relativement stable ces dernières semaines, l’OMS a mis en garde contre toute complaisance, compte tenu des éventuels retards de notification.
La dernière épidémie se caractérise par l’émergence et la propagation d’une variante plus dangereuse mais mal comprise, la clade 1b, détectée pour la première fois en RDC en septembre 2023.
Des cas de la souche clade 1b ont depuis été signalés dans plusieurs pays, dont la Suède et la Thaïlande.
« L’expansion géographique du virus Mpox de clade 1b (MPXV) continue d’être signalée en dehors de la RDC », a déclaré l’OMS, notant que huit pays hors d’Afrique ont détecté la souche.
La Mpox est une maladie virale causée par le virus de la variole du singe, qui a deux souches distinctes – clade 1b et clade 2b – et peut être transmise à l’homme par contact physique avec une personne infectée, des matériaux contaminés ou des animaux infectés.
« Il reste beaucoup à comprendre sur la transmissibilité et la durabilité de la transmission du clade 1b MPXV », a déclaré l’OMS.
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