Dans un Liban en crise, le gouvernement kenyan peine à faire évacuer ses ressortissants.
Le gouvernement kenyan rencontre des difficultés pour évacuer ses ressortissants au Liban et dans d’autres pays du Moyen-Orient à cause du conflit en cours. Musalia Mudavadi, le secrétaire aux Affaires étrangères, a signalé, le 17 octobre, que malgré les efforts des agences gouvernementales, des obstacles persistent.
Le secrétaire aux Affaires étrangères a souligné qu’actuellement, seule une compagnie aérienne assure des vols vers Beyrouth, limitant les options d’évacuation. Cela complique les opérations, car d’autres pays tentent également de rapatrier leurs citoyens.
Le diplomate kenyan a ajouté que les évacuations se font en petits groupes de 10 à 30 personnes, et cela peut être long et coûteux. Mudavadi a averti que des coûts élevés liés à l’assurance rendent l’évacuation plus difficile. Pour accélérer le processus, une équipe multi-agence a été envoyée au Koweït pour aider le consulat et assurer la sécurité des Kenyans.
Face à cette situation, le gouvernement assure travailler à un recensement rapide des Kenyans dans la région, car beaucoup ne s’enregistrent pas. Une initiative a été lancée pour que les ambassadeurs identifient les ressortissants dans leurs pays. Mudavadi a également recommandé aux Kenyans d’éviter les voyages vers les zones de conflit jusqu’à ce que la situation se stabilise, notant que le Kenya reste déterminé à protéger ses citoyens.
M. Mudavadi a déclaré que le Trésor public a prévu 100 millions de shillings (769 mille dollars) pour soutenir l’évacuation, mais d’autres options, comme des évacuations maritimes, sont à l’étude en raison du manque de vols disponibles.
Nairobi a déjà identifié 6 709 Kényans souhaitant rentrer et a lancé un appel à s’inscrire pour l’évacuation avant le 12 octobre.
La situation au Liban est préoccupante en raison de l’escalade des violences depuis le 7 octobre. D’autres pays africains, tels que le Nigéria et l’Éthiopie, ont déjà évacué leurs citoyens du Liban.
AC/Sf/APA