Le président de la République du Niger, Issoufou Mahamadou s’est prêté, samedi soir, à une interview radio télévisée, au cours de laquelle, il a fait le bilan de la mise en œuvre du programme de Renaissance, le programme de développement sur la base duquel il a été élu et de divers points s’attachant à la vie de la nation.
Le président Issoufou a, au cours de cet entretien, évoqué le Programme de Renaissance dont il s’est dit très satisfait de la mise en œuvre, mais aussi des efforts consentis dans les secteurs comme l’éducation, l’emploi des jeunes, les infrastructures, la santé, les télécommunications et la sécurité.
Sur le volet sécuritaire, il a été alloué, rien qu’en 2018, 19% des ressources budgétaires. Ce qui ne manque pas d’impacter sur les investissements dans les autres secteurs.
Dans le cadre de la mise en œuvre de du Programme de la renaissance, c’est plus de 10 000 milliards de Fcfa qui ont été mobilisés et investis. Sur ces 10 000 Milliards, 19 à 21% ont été investis dans le secteur de l’éducation, a indiqué Issoufou Mahamadou.
Sur le plan des infrastructures, le président nigérien a expliqué que les réalisations entre 2011 et 2018 correspondent pratiquement à l’équivalent de ce qui a été fait précédemment sur les 50 dernières années, alors que dans le même temps, plus de 50 000 emploiss ont été créés.
Issoufou Mahamadou a outre évoqué la stabilité des institutions démocratiques et aussi la stabilité macroéconomique du pays, avec une forte croissance de l’économie nigérienne soutenue par une maitrise de l’inflation et de l’endettement du pays. Il a aussi souligné l’assainissement des finances publiques « qui a permis, à travers la mobilisation des ressources internes, de réduire le déficit budgétaire du Niger qui sera autour de 3%, donc conforme aux critères de convergence de l’UEMOA vers 2020».
« J’ai vraiment le sentiment du devoir accompli. Mais ceci étant dit, on a pas réglé tous les problèmes du Niger et du reste, on n’a jamais promis de régler les problèmes du Niger. Nousavons posé notre pierre comme d’autres l’ont fait avant nous et comme d’autres le feront après nous », a-t-il conclu.
Le président Issoufou Mahamadou, dont le 2e mandat prend fin en 2021, a déclaré qu’il ne compte pas modifier la constitution pour se présenter pour un troisième mandat.
AS/cd/te/APA