« Nous enverrons notre navire Oruc Reis en Somalie à la fin du mois de septembre ou au début du mois d’octobre. Il y mènera une importante étude sismique, qui peut durer des mois », a annoncé Alparslan Bayraktar, ministre turc de l’Energie.
La semaine dernière, le président Tayyip Erdogan a soumis au parlement turc une motion demandant l’autorisation de déployer l’armée turque en Somalie, y compris dans les eaux territoriales du pays.
Le chef de la diplomatie somalilandaise précise dans une déclaration que « ces zones sont clairement délimitées par le droit international et sont essentielles à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République du Somaliland ».
« Toute action unilatérale d’entités extérieures, telle que l’intention déclarée des forces navales turques d’opérer dans les zones maritimes du Somaliland, constitue une grave violation du droit international et des droits souverains du Somaliland. De telles actions compromettent la stabilité régionale et contreviennent à l’esprit de coexistence pacifique entre les Etats voisins », ajoute la déclaration.
Le Somaliland appelle également la communauté internationale à « respecter et à faire respecter le caractère sacré de ses frontières maritimes ». Il a souligné la nécessité pour toutes les parties de s’engager dans un dialogue et de respecter les cadres juridiques internationaux établis régissant les territoires maritimes ».
En février de cette année, la Turquie et la Somalie ont signé un accord de coopération en matière de défense à la suite du rejet par la Somalie du protocole d’accord signé entre l’Ethiopie et le Somaliland au début du mois de janvier.
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